Gaby Bourlier

Académicien, dessinateur et pastelliste passionnés de la Mer

Île aux trésors

En montant les marches qui mènent à l’atelier de Gaby Bourlier, la toute première fois où je me suis rendu chez lui, je me souviens du sourire poli mais amusé que j’affichais en coin : comment un artiste autodidacte perdu au milieu du bocage sarthois, dans un village appelé Boëssé-le-Sec, pouvait-il prétendre dessiner, et donc comprendre, de vieux gréements ? Quand bien même l’artiste en question, primé à maintes reprises, cachait, derrière sa barbe poivre et sel, le caractère bien trempé d’un vieux loup de mer ? Quand bien même il m’expliquait avoir arpenté bien des côtes, des quais, des pontons, son appareil photo à la main, pour immortaliser le passage d’une goélette ou l’épave agonisant aux confins d’un estuaire ? Le Breton que je suis affichait son scepticisme… Et le scepticisme d’un Breton est souvent bien accroché. Ce fut comme un coup de tabac, un gros, du genre Cap Horn sous la tempête, et mes préjugés se sont envolés. Se fier aux préjugés, c’est risquer de passer à côté de pas mal de coffres aux merveilles que l’on aurait mieux fait d’ouvrir. En suivant Gaby dans son atelier, j’ai compris que j’entrais dans un endroit magique. Du genre île aux trésors, avec un gros pluriel à « trésor ». Là, au milieu de ces champs, de ces haies, de ces bois endormis sous le soleil d’été, je sentais le vent du large, j’entendais siffler les haubans !

Devant un pastel ou une mine de plomb de Gaby Bourlier, il faut s’accrocher. Ça tangue. Ça vibre. Ça respire. Les vagues moutonnent et les oiseaux piaillent. La bruine et le soleil vous hâlent la peau. Le tonnerre gronde et le vent vous pousse dans le dos. Et surtout, les bateaux ont une âme. Ils mouillent, lèvent l’ancre, craquent, virent, fendent les eaux, mettent le cap, et vous racontent des histoires.

Un port breton, un océan déchaîné, une mer du Sud peut-être… A vous d’imaginer. Plantez -vous devant, ouvrez vos écoutilles, écoutez chanter leurs voiles, embarquez pour des ailleurs. Et tenez-vous bien au bastingage, car les tableaux de Gaby Bourlier ne sont pas faits pour les marins d’eau douce.

Loïc Le Borgne, journaliste, écrivain

Ma passion pour le dessin

Après une activité professionnelle bien remplie de Tapissier-Peintre-Décorateur, le temps est venu d’essayer de mettre en pratique le goût que j’avais pour le dessin que je n’avais pas eu le temps d’exploiter.

Ma passion pour la mer et la navigation, que je pratiquais, m’ont naturellement porté à dessiner des « Marines » : voiliers, bateaux de pêche, détails de cordages, vieux gréements, petits ports, couchers de soleil, etc… En fait, tout ce que je vois et qui m’apporte une émotion particulière, et tout ceci proche de nous puisque mes sujets de prédilection sont particulièrement les côtes de l’Ouest, réalisés en mine de plomb, sépia et pastel sec.

Cette activité artistique m’a soustrait au stress de mes problèmes de santé et a largement contribué à son amélioration.

À propos de moi

Découvrez mes aventures dans le domaine de l’Arts.

En 2023, Gaby a participé avec une vingtaine d’Artistes de l’Académie des Arts et Sciences de la Mer au Salon Océanissime 2023 à HILLION (22) du 21 Avril au 7 Mai.

Il participe au Salon d’Automne de MONDOUBLEAU (41) organisé par les Artistes de la Vallée du Couétron les 6 – 7 – 8 Octobre à la Maison Consigny.

Il est présent au 10ème Salon International de Peinture et Sculpture de l’Association “Jardin du Bois Fleury” à YVRE LE POLIN (72), qui se tient les samedi 21 et dimanche 22 Octobre à la Salle Polyvalente.

Gaby est invité et participera à la 63ème Exposition Régionale d’Art d’ERNEE (53) qui se tient du 3 au 12 novembre à l’Espace “Clair de lune” Rte des Mirettes.

error: Ce contenu est protégé !!